Test de Advance Wars 1+2 Re-Boot Camp, double dose de tactique

“20 ans après, Advance Wars fait son retour avec Advance Wars: 1+2 Re-Boot Camp sur Switch. Cette compilation remastérise les deux épisodes GBA, permettant aux fans de profiter du retour en force des jeux de stratégie tactique sur la plateforme, et peut-être même de relancer une licence qui avait été oubliée depuis trop longtemps.

Ce test a été réalisé grâce à un code fourni par l’éditeur.

Si vous êtes vous aussi nostalgique de l’âge d’or de la série Wars, vous êtes au bon endroit. Cette compilation reprend tous les éléments d’Advance Wars et d’Advance Wars 2: Black Hole Rising, sortis au début des années 2000 sur Game Boy Advance. L’actualité internationale a d’ailleurs eu un impact sur ces jeux, puisque la sortie européenne du premier épisode avait dû être reportée à cause des attentats du 11 septembre, et que cette nouvelle compilation a “hérité” de la guerre en Ukraine. Ambiance sympa.

Mais revenons à nos petits chars fictifs. Le remaster proposé ici reste fidèle aux jeux d’origine, conservant l’intégralité de leur contenu. Les deux campagnes sont présentes, les cartes sont identiques et les unités sont toujours cachées aux mêmes endroits. On ne change pas une formule qui fonctionnait à merveille et qui a su résister au temps.

Il s’agira donc toujours de nettoyer le champ de bataille ou de capturer le quartier général ennemi avec une variété d’unités, allant de l’infanterie aux chars, en passant par les lance-missiles, les sous-marins ou les hélicoptères de combat. Chaque unité dispose de forces et de faiblesses clairement identifiées. Tout se déroule sur une carte quadrillée, où les joueurs effectuent leurs actions tour à tour, alternant déplacements, attaques, captures de bases et déploiements de nouvelles unités. Bref, tout ce qui fait la base d’un jeu de stratégie tactique.

La formule magique La magie d’Advance Wars réside avant tout dans ses généraux, qui sont au cœur du gameplay. Chacun d’entre eux dispose d’une capacité passive qui booste généralement les statistiques d’un type d’unité. Max est ainsi un spécialiste des combats directs, avec des chars bien plus forts mais des unités à distance ridiculement courtes. Grit, quant à lui, est tout le contraire : ses lance-missiles sont plus puissants et ont une plus grande portée. Enfin, chaque général dispose d’un pouvoir qui se charge au fil des batailles et en fonction des actions des joueurs, en lien avec leur personnalité. Le système peut sembler un peu complexe au premier abord, mais la campagne fait un excellent travail pour introduire petit à petit les mécaniques de jeu et accueillir les joueurs de tous niveaux.

Bref, l’expérience est toujours au rendez-vous, même 20 ans après. Et le jeu bénéficie même d’un petit lifting graphique. La direction artistique des titres a été largement repensée par WayForward, offrant un rendu haut en couleurs et plus vivant. C’est sympathique, même si